University of Saskatchewan
Maud Ferrari veut savoir comment les animaux apprennent à survivre dans un monde de plus en plus dangereux. Presque tous les organismes vivent dans des milieux qui ont été modifiés jusqu’à un certain point par les humains. Ces changements peuvent affecter de nombreux processus écologiques, notamment l’équilibre délicat entre les prédateurs et leurs proies, une composante importante de la stabilité des écosystèmes. Cette écologiste de la prédation de la University of Saskatchewan se concentre principalement sur les interactions prédateur-proie en eau douce et en eau de mer. Elle étudie le comportement des proies, l’écologie sensorielle et la cognition, révélant comment les animaux perçoivent et traitent l’information qu’ils captent dans leur milieu et comment ils y réagissent. Elle veut comprendre comment les proies détectent les menaces et apprennent à distinguer les situations menaçantes et non menaçantes et comment la modification de l’environnement influe sur ces processus. Ses travaux sur les espèces envahissantes, l’acidification des océans et le blanchissement corallien montrent l’effet profond qu’ont les humains sur la perception du risque par les proies. Pour réduire l’effet des humains sur le monde naturel, il est essentiel que nous commencions par comprendre les retombées du changement planétaire sur les animaux.